Rencontre avec Linda Labidi, fondatrice des Vieux Schnocks et rédactrice en chef de Be a Boss
- L'équipe Emoticonnect
- 15 juil.
- 4 min de lecture
Nous croyons que l’innovation ne peut être durable que si elle s’appuie sur ce qui nous rend profondément humains : nos ressentis, nos désirs, nos doutes, nos élans.
C’est donc tout naturellement que nous avons choisi de nous associer aux Vieux Schnocks, une initiative aussi audacieuse que bienveillante, imaginée par Linda Labidi, journaliste économique et rédactrice en chef du magazine Be a Boss. Avec son projet de box mensuelle destinée aux plus de 50 ans désireux de se réinventer professionnellement, Linda a su créer un pont entre le monde entrepreneurial et celles et ceux qui, après une première vie professionnelle, aspirent à en construire une nouvelle, plus libre et plus alignée avec leurs aspirations profondes.
Ce partenariat incarne ce que nous défendons chaque jour : un équilibre subtil entre les puissances du digital et l’intelligence émotionnelle. Ensemble, nous souhaitons accompagner une génération riche d’expériences vers une nouvelle phase de leur vie professionnelle, où la technologie devient levier d’autonomie, et non d’exclusion.
En conjuguant l’expertise technologique d’Emoticonnect en matière d’analyse émotionnelle prédictive et la vision inclusive des Vieux Schnocks, nous construisons une passerelle entre innovation et réinvention de soi. Une passerelle où chaque parcours, chaque émotion, chaque ambition a sa place.

Présentez-vous et votre parcours professionnel en quelques lignes.
Je suis journaliste économique de profession. J’officie actuellement en tant que rédactrice en chef pour le magazine Be a Boss. Enfin, entrepreneure dans l’âme, je résiste rarement à l’opportunité de donner forme à des projets de cœur.
Pourquoi avez-vous créé Les Vieux Schnocks ?
En 2021, j’ai créé Studypreneurs, une plateforme de formation en ligne à destination de celles et ceux qui veulent créer leur entreprise mais ne savent pas comment faire.À l’origine, mon offre s’adressait à tout le monde. Une audience trop large, auprès de laquelle je n’avais pas suffisamment d’impact. Trois ans plus tard, j’ai choisi de pivoter vers une niche auprès de laquelle je pense – et souhaite – avoir un vrai impact cette fois : les 50 ans et +. Avec un écosystème aussi riche, difficile de s’y retrouver et de savoir par où commencer. C’est de ce travail d’introspection personnel et sociétal qu’est née la box Les Vieux Schnocks : une box mensuelle à destination des seniors qui souhaitent se reconvertir dans l’entrepreneuriat. Mon objectif : connecter l’écosystème entrepreneurial aux porteurs de projets.
Quelle place occupent les émotions dans votre vie quotidienne ?
Je suis HPE. Les émotions sont à la fois ma force et mes tourments.
Comment abordez-vous l’utilisation du digital dans votre vie professionnelle et personnelle ?
Le digital est omniprésent dans ma vie. Difficile d’exercer nos métiers sans être hyperconnectés. Côté perso, j’avoue avoir délaissé la télévision pour YouTube.
Qu’est-ce que la “révolution IA” vous inspire et comment voyez-vous votre métier dans 10 ans ?
Je fais partie des optimistes. Je vois beaucoup de bon dans ces nouvelles technologies. Un peu naïve pour certains ? Sans doute. Je pense surtout que le monde a davantage à gagner qu’à perdre. Je pense aussi que nous sommes sacrément chanceux de vivre cette révolution de l’intérieur. C’est un tournant majeur dans l’histoire de l’humanité. S’agissant des métiers, ils vont évoluer, muter, voire disparaître pour certains, c’est une réalité. Très probablement que demain, ChatGPT sera capable d’éditer un magazine de A à Z juste en appuyant sur un bouton, mais cela ne m’effraie pas. Le monde mue, et pour chaque métier qui disparaît, un nouveau se crée. C’est challengeant. Ça demande de s’adapter, de se former. Les choses vont vite, trop vite, mais je préfère l’incertitude du lendemain à l’inertie.
Notre crédo est de trouver le parfait équilibre entre innovation technologique et Humain dont l’Homme est particulièrement caractérisé par ses émotions. Pensez-vous qu’il soit possible pour les professionnels de tous secteurs de nous suivre dans cet objectif ?
Oui ! Je pense que dans un monde de plus en plus connecté et robotisé, les émotions vont devenir une valeur précieuse. Les entreprises ont et auront demain, plus encore, la lourde tâche de jongler entre technologie poussée à l’extrême et impulsion émotionnelle suscitée.
Les êtres humains ont un besoin grandissant de sens. Les entreprises l’ont bien compris. Votre solution tombe à pic, à condition qu’elle reste entre de bonnes mains.
Si vous pouviez changer quelque chose pour vous sentir mieux au travail, quelle serait-elle ?
Je rêverais avoir une IA qui anticipe mes besoins, trie mes mails, et me libère de toutes les tâches ingrates et de la charge mentale quotidienne. Pourquoi pas aussi des hologrammes pour pouvoir travailler de n’importe quel endroit de la planète, sans perdre en contact humain. C’est déjà possible techniquement parlant mais la démocratisation prendra encore un peu de temps.
Quand vous étiez petite, quel était votre métier de rêve ?
Astronaute. J’avais déjà la tête dans les étoiles.En second, entrepreneur, pour faire comme papa.
Si vous deviez choisir une émotion et une couleur, quelle serait celle qui vous caractérise le mieux ?
Émotion:l’amour (et tant pis pour les chagrins)Couleur : le rose pâle. C’est une couleur qui m’apaise.
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